Ariane à Naxos



Opéra en un acte et un prologue de R.Strauss et H. Von Hofmannsthal / Version de 1916
Direction : Robert Tuohy
Chef de chant : David Zobel
Mise en scène, scénographie, costumes : Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil > Le Lab
Collaboration à la scénographie : Christophe Pitoiset
Lumières : Rick Martin
Ariane : Camille Schnoor
Bacchus / le ténor : Bryan Register
Compositeur : Julie Robard-Gendre
Zerbinetta : Liudmilla Lokaichuk
Brighella / le Maître de danse : Paul Schweinester
Scaramouche / un officier : Léo Vermot-Desroches
Arlequin / le perruquier : Christophe Gay
Truffaldin / un laquais : Nicolas Brooymans
Un maître de musique : Christian Miedl
Najade : Jeanne Mendoche
Écho : Iida Antola
Dryade : Agatha Schmidt
Majordome : Fabien Leriche
Trois serviteurs : Cédric Claro / Sébastien Raymond / Boris Quinsat
Orchestre de l’Opéra de Limoges
À partir de l’injonction pour le moins absurde d’un mécène de représenter simultanément deux œuvres, l’une sérieuse, l’autre divertissante, Strauss élabore une partition virtuose conjuguant grand art et culture populaire, tragédie et comédie, solennité et humour, incarnée notamment par deux personnages antithétiques issus l’un de la mythologie grecque, Ariane, l’autre de la commedia dell’arte, Zerbinetta…
Cette nouvelle production par Clarac-Deloeuil > Le Lab prend la forme d’une proposition expérimentale, qui invite le spectateur à réfléchir à ce que pourrait être, ou à ce que devrait être, une représentation d’opéra aujourd’hui.
Situé en partie dans l’espace de préparation, littéralement « de l’autre côté du décor », ce spectacle nous interroge forcément sur la question du « théâtre dans le théâtre », sur le thème de la re-présentation, et sur les rapports entre Tragédie et Comédie, qui sont au cœur des recherches artistiques de Richard Strauss.
Ce laboratoire lyrique, tout en jeu d’apparences et d’artifices, nous invite aussi à réfléchir sur le devenir du statut de l’artiste, et la place de l’opéra dans nos existences.