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Festival

LES ZÉBRURES D’AUTOMNE

En résumé

Danse, cirque, prix littéraire, théâtre et musique, le Festival se joue aussi au Grand-Théâtre et à la J.-M. – MAD pendant 11 jours, du 25 septembre au 5 octobre 2024.

 

Mer. 25/09 à 20 h 30
Ven. 27/09 à 20 h 30

 

Sam. 28/09 à 18 h
Dim. 29/09 à 15 h

 

Mar. 1er/10 à 12 h 30

 

Mar. 1er/10 à 19 h

 

Mer. 2/10 à 20 h 30
Jeu. 3/10 à 18 h

 

Sam. 5/10 à 20 h 30

Description du spectacle

Pour l’ouverture du festival, le chorégraphe ivoirien Massidi Adiatou saute dans le temps et l’espace et nous envoie en 2030 dans un maquis, restaurant typique et populaire ivoirien, après une déambulation participative dans les rues de Limoges. Ensemble, on descend la rue Princesse.

En clôture, ce sont Les Amazones d’Afrique, « girl power rayonnant, manifeste féministe, punch au cœur de la tradition mandingue » selon Le Monde, qui feront danser le Grand-Théâtre.

Entre les deux, FIQ ! (Réveille-toi !) du Groupe acrobatique de Tanger avec quinze jeunes artistes habillés et entourés de l’univers visuel du photographe Hassan Hajjaj, accompagnés aux platines par DJ DINO. Acrobates, danseurs, footfreestyleurs, breakeurs, taekwendeurs, mis en scène/circographiés par Maroussia Diaz Verbèke offrent une collection exaltée de figures, pensées, couleurs, musiques, idées, sketchs, glissades, courses, tabourets, visages, babouches, chorégraphies, tours sur la tête, casquettes, concepts, citations, SMS, et autres joies. Entre DJ set et rap fougueux, entre couleurs flashs et questions en noir et blanc.

À la JM – MAD, place à un autre chorégraphe ivoirien, Abdoulaye Trésor Konaté qui offre à quatorze danseur·se·s de revisiter son solo Humming Birds. Comme dans la fable du colibri, le collectif se forme et nous invite chacun·e à prendre notre part, si infime soit-elle, au changement du monde.

Après avoir remis le prix Sony Labou Tansi des lycéen·ne·s, la MAD accueillera du théâtre avec La grande Ourse, un texte de Penda Diouf, mis en scène par Anthony Thibault. Une mère est arrêtée par la police pour avoir laissé sur la voie publique un papier de bonbon. Devant le grotesque de l’affaire, elle accuse d’abord son fils avant de reconnaître les faits et sa responsabilité. Elle est condamnée. Pour conjurer le sort, elle fait appel aux forces de la nature et se transforme en ourse farouche et protectrice. Penda Diouf offre ici l’histoire de l’émancipation d’une femme détruite par l’humiliation et délitée par la pression sociale. La rage, si elle se transforme, comme toute émotion, aussi brute soit-elle, peut devenir un véritable guide.

 

Tarifs libres (5,10,15 ou 20 euros)