STABAT MATER

0ratorio de Antonín Dvořák
Leonhard Garms, direction
Arlinda Roux Majollari, cheffe de chœur
Elisabeth Bruselle, cheffe de chant
Hélène Carpentier, soprano
Agata Schmidt, alto
Léo Vermot-Desroches, ténor
Rafal Pawnuk, basse
Orchestre Symphonique de l’Opéra de Limoges Nouvelle-Aquitaine
Chœur de l’Opéra de Limoges
Une œuvre poignante.
La religiosité profonde de Dvořák est perceptible dans l’œuvre chorale du musicien tchèque, dans le choix des textes comme dans les structures polyphoniques de son Stabat Mater.
Évoquant Marie au pied de la croix, attribué au moine franciscain du XIIIe siècle Jacopone da Todi, le texte du Stabat Mater est à l’origine d’un véritable culte de la Vierge affligée dans les pays catholiques slaves. Par un glissement de la troisième à la première personne du singulier, les souffrances du Christ et de sa Mère se font le miroir des souffrances du musicien. En effet, Dvorak est confronté à la disparition successive de trois de ses enfants. Loin de se complaire dans la douleur, Dvořák en accepte la nécessité, jusqu’à lui prêter une musique très paisible, comme pour rendre la mort douce et renaître de la mort.
Le grand Stabat Mater est un chef d’œuvre absolu, bouleversant, qu’éclaire un brillant "Amen" final.